ARSENE-GARNIER-HUGO-VIE-PRIVEE_Page_05.jpg

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Transcription	--—S.._. de damas rouge y eneadrent de leur couleur éelatante des tapisse mes provenant, dit—on, de la chambre a coucher de la reine Ch ' rIB-I . tine, & Fontainebleau. Elles laissent ‘ derriére elles tout ce que les musées a“ dll‘e deg connaisgeum’ of“ et les expositions eu (for,- r 3:12:31; :Z‘Jc'e genre ; elles sont uniques, parait—il. Desiisefif: “mom vé état. un arbre qux étend de tous cotés son feuillage For 18 vélouf 1 ton fantasthue éclose au pays du réve ; la soie “n ,trésor Si 51, ets perles s entremélent et suffiraient pour en faire 1a mafia; deeu ravail ct le dessiu n’étaient cent fois supérieurs a , x de ces chefs d’ocuvrc sont pl deux sur le plufond. {[663 sur les murs, qulgrzhtlenggzi estdremarquable par les ornements qui l’entourent ' du palais deg eDsgge:u(.l\ecl1c/e:lli:que ploté, en bois doré, et provenant ‘ . , s'e aucent sous ' I1:39;:rl;¢;s,(:sJalafms slélicats et athlétiques, tenantl:l:i:ed:::(ll:::: recouvre a mxfliptaé aipes; une draperie attaehée sur l’épaule les traversée de la I1m, le torse, les Jambcs et les bras sont nus; la méme d é r es a.un peu brunis, mais leura par cela . , on an reflet quiles rend plus beaux encore ,U b'l gfizeegsmfaharroléc fie fleurs et d’oiseaux s’étend au-d-essfllis ‘13:; Ohm“ $26 ningtusqp au plafond les reflete magnifiquement. Do “amen“ féntastre es torcheres et la muraille, sont placées deux twuvées a Guer[queslrzappelant le genre ehinois; elles out été 035nm“, hon m. negcy, enfin sur la cheminée est incrustée une par un généil :6 or et de fines pierreries, donnée 3 Victor Hugo L’ameublemen: (:Iette nation, que je crois étre le comte Tillikett. marqueterie div . 6 cc salon est complete par (les tables en '8‘ “tree I”. orre, par des vases de Chine, du Japon, de Delft Pmnpmloarp u uu ravxssant écran Louis XV brodé par Mme de riches“ et ,la 3;???“ 'braser‘o et mille autres objets dont la ”01160108”. eraient pamer d’aise uu veritable amateur Le . 3pm., £31607: 15:: est 2 la suite du ASalon Rouge, la decoration en est qui 60mg” per ’ nn pen a etre vue aprés cells do precedent f“; Un manila pfu lentrevmr, est vraiment digne des contes d; p1.” a a pad“ 1;“ :11: :girieua y est expose, et je‘ tieus d’autant Hugo y at atmohé. uvemr do occur charitable de Mme Victor . . . Ii! Mme Victor Hugo etaxt charitable l... G’était l’auge compo. . a! V a“ V .53 a __9_ tissant de Guernesey. En la perda’nt, les pauvres du pays eussént inépuisable, les enfants malheureux une perdu une bienfaitrice ne se fut vouée spree veritable mere, si ea soeur, Mme Cheney, ' elle a les secourir. Mme Victor Hugo avait établi dans l’ile un bazar, c’est-a—dire on local on se trouvaient réunies mills curiosi- tés qu’on vendait an profit des indigents. L’muvre réussissait a merveille, quand, helasl la mort, dans cette occasion, plus aveugle encore que sourde, vint l’interrompro et ferma cette maison, au point do vue charitable, si ingénicusement établio... Victor Hugo, dont la douleur aimait a s'entourer des souvenirs do celle qui n’était plus, pour lui, qu’un ange aux cieux, racheta un objet qui, comme tant d’autres, aurait atteint un prix fabu- leux. Cet objet, dont cheque angle tronqué supporte un encrier, al’appa- rence d’une petite table carrée. Au premier abord, rien que de tree simple; on se demande seulement la raison dc cet assemblage plus Mais des qu’on ouvre successivemeut les quatre on moins bizarre. on acquiert ls. petits tiroirs pratiqués dans l’épaisseur de la table, preuve que ces objets ont leur valeur comme souvenirs précieux. En el‘l'et, so fond dc chaeun de ces tiroirs, protégé par un verre, graphs signé d’un nom illustre, nttcstant l’au- on trouve un auto « Je n’ai thenticité de l’encrier. Le premier est de Victor Hugo : point choisi cet encrier, écrit—i1, le hazard l’a mis sous ma main, ct je m’en suis servi pendant plusieurs mois ; mail puisqu’on me la demandc pour une bonne oeuvre, je 1e donne volontiers. » —~ Le second est d’Alexandre Dumas pére : « Je certifie que ceci est l’encrier avec lequel j’ai écrit mes 45 on 20 dcrniers volumes.» Paris, 10 avril 1860. —- Le troisieme est de Lamartine et porte ces simples mots qui ferment un alexandrin : ( Olfert par Lamartine an Maitre de la plume. n —- Quant an dcrnier, c’est une lettre de George Sand: « Je 1e trouve si laid, dit—elle, en parlant de son enerier, que j’y joins un petit hriquet de poche, guere plus beau, mais qui me sert habituellcment. » Effectivement, 1e hriquet est fixé a ceté de l’encrier sur la. tablette. Comme on 19 voit, cette table aux quatre encriers est encore une’ de ces curiosités qu’on no sau- rait trouver ailleurs. > A l’extrémité du Salon Blen se trouve un petit boudoir d’une simplicité remarquable, oil allait quelquefois se reposer sor un divan madame la vicomtesse Hugo.